Bonjour,
Vous êtes cordialement invité à la balade de notre prochain dimanche convivial du 13 février :
- Point de départ de la balade : gare de Hony (vallée de l'Ourthe, commune d'Esneux) à 10h45.
- Itinéraire (environ 11 km) : gare de Hony, boucle de l'Ourthe jusqu'à la ferme de Rosière, montée à la Roche-aux-faucons, gare de Tilff.
Variante pour ceux qui le veulent plus court et plus facile, en terrain plat le long de l'Ourthe : gare de Hony, ferme de Rosière et gare d'Esneux (environ 6 km en tout). - Pique-nique quelque part entre Hony et la Roche-aux-faucons.
- En train, départ de Liège-Palais à 10h14 et de Liège-Guillemins à 10h22 (dans le dernier wagon). Retour au départ de la gare de Tilff à 15h28 ou 17h28 (au départ d'Esneux à l'heure 19).
Le dimanche convivial suivant aura lieu le 13 mars (scène ouverte, goûter auberge espagnole et une partie réflexion sur un thème encore à choisir, sans doute « Objection de croissance et enseignement »). Le dimanche 22 mai ce sera la visite d'un potager collectif, dans la région de Huy (date à confirmer).
Ci-joint un article paru dans le journal Libération, La décroissance,
un nouveau romantisme révolutionnaire. C'est une interview de
Jean-Claude Besson-Girard, directeur de la revue Entropia (Revue d’étude théorique et politique de la décroissance). Il est intéressant à plus d'un titre, y compris comme une des réponses possibles à la question récurrente du coté rebutant ou ambigu du terme « décroissance »(1).
Pour le groupe local de Liège,
Francis Leboutte
mpOC-Liège
Mouvement politique des objecteurs de croissance, groupe de Liège
Tél : 04 277 91 42
Courriel : info @ liege.mpOC.be
Site : liege.decroissance.be
(1) La question du choix du terme décroissance ou objection de croissance a aussi été posée par plus d'un lors de notre dernier dimanche convivial (transition et pic du pétrole). Voici ce qu’en disent Denis Bayon et ses amis dans leur livre La décroissance (10 questions pour comprendre et en débattre, La Découverte, Paris, 2010) : Cette ambiguïté nous paraît au contraire féconde et témoigne de l’immense emprise de la « croissance » sur nos vies et nos sociétés, qui vivent sa présence comme une évidence. […] Elle [la décroissance] n’est pas la réponse à tout, elle est un questionnement adressé à toute recherche d’alternative à la déliquescence contemporaine. La décroissance n’est pas la fin de l’histoire, l’état actuel du débat est amené à évoluer - le mot « décroissance » disparaîtra peut-être une fois accompli son rôle de réarmement de l’activité critique. […] La décroissance est en effet un slogan qui remet en cause bien des idées reçues. À contrario, son argument principal est bien celui de l’innovation : la décroissance n’est peut-être pas la solution à tout, mais elle ose bouleverser les clivages hérités, pour les mettre en question. Cela nous semble d’autant plus nécessaire que nous savons fort bien que la conservation de l’ordre existant ne nous mènera pas à des lendemains meilleurs.