Liège-Décroissance
Liège-Décroissance
Voir aussi notre Bibliographie, rubrique Nucléaire.
Par M. V. Ramana
Titre original : Dangerous Hype: Big Tech’s Nuclear Lies, le 1er novembre 2024
Traduction et notes : Liège-Décroissance
M. V. Ramana est le président de la Simons Chair in Disarmament, Global and Human Security à la School of Public Policy and Global Affairs, University of British Columbia (Canada) et l’auteur de The Power of Promise: Examining Nuclear Energy in India (décembre 2012). Il est aussi l’auteur de Nuclear is Not the Solution – The Folly of Atomic Power in the Age of Climate Change (2024).
Au cours des deux derniers mois, Microsoft, Google et Amazon[I], dans cet ordre, ont annoncé qu’ils allaient utiliser l’énergie nucléaire pour répondre à leurs besoins énergétiques. En qualifiant l’énergie nucléaire par des termes aussi douteux que « fiable », « sûr », « propre » et « abordable », tous démentis par les soixante-dix ans d’histoire de l’industrie atomique[II], ces géants de la technologie prétendent être les héros de la cause environnementale, tout comme l’industrie nucléaire qui serait lavée de tout soupçon, même si elle ne survit que grâce à des subventions publiques.
Ces deux conglomérats commerciaux – l’industrie nucléaire et ces entreprises du numérique ultrariches – ont chacun leurs propres intérêts dans ce battage médiatique. À la suite d’accidents catastrophiques, comme ceux de Tchernobyl et de Fukushima, et face à son incapacité à trouver une solution sûre pour les déchets radioactifs produits dans les réacteurs de tout type, l’industrie nucléaire a utilisé son poids politique et économique pour organiser des campagnes de relations publiques visant à persuader le public que l’énergie nucléaire est une source d’énergie respectueuse de l’environnement.
Les géants du numérique, comme Microsoft, Amazon et Google, ont eux aussi tenté de convaincre le public qu’ils se souciaient réellement de l’environnement et qu’ils voulaient vraiment faire leur part pour atténuer le changement climatique. En 2020, par exemple, Amazon s’est engagé à atteindre l’objectif de zéro émission nette de carbone d’ici 2040. Google a fait mieux lorsque son PDG a déclaré que « Google vise à faire fonctionner son entreprise avec de l’énergie sans carbone partout et à tout moment » d’ici 2030. Alors qu’ils ne sont nullement en chemin pour atteindre ces objectifs.[III]
[…]
Doug Brugge et Aaron Datesman. Springer Cham. 122 pages.
Un livre publié en août 2024 mais aussi en accès libre aux formats PDF et EPUB. C’est en anglais mais on ne désespère pas d’en voir une traduction en français.
Doug Brugge est professeur et président du département des sciences de la santé publique de l'université du Connecticut. Il a publié de nombreux ouvrages sur les conséquences sociales et sanitaires de l'extraction de l'uranium.
Aaron Datesman est un chercheur et un inventeur qui vit à Washington, DC. Il a occupé des fonctions techniques au ministère américain de l'énergie et au Goddard Space Flight Center de la NASA.
La présentation du livre par l’éditeur
« Cet ouvrage en libre accès passe en revue les limites et les inconvénients majeurs de l'énergie nucléaire et explique clairement pourquoi cette énergie est une option peu souhaitable pour lutter contre le changement climatique. Il utilise un langage accessible et engageant pour aider à faire comprendre les problèmes liés à l'énergie nucléaire à un secteur plus large du public, avec l'intention d'attirer les non-scientifiques à la recherche de connaissances sur les inconvénients de l'énergie nucléaire en tant que solution au changement climatique. L'argument avancé est que, bien que superficiellement attrayante, l'énergie nucléaire est trop coûteuse, fragile et lente à mettre en œuvre par rapport à d'autres options telles que l'énergie éolienne et solaire ».Le commentaire de Robert Alvarez, chercheur associé à l'Institute for Policy Studies à Washington, D.C.
« À l'heure où l'on appelle à tripler la croissance de l'énergie nucléaire, Datesman et Brugge proposent un examen approfondi et opportun de la face cachée de la “romance” de l'atome. Avec une grande maîtrise technique, ils couvrent un vaste domaine jonché de problèmes non résolus et dangereux, allant de l'empoisonnement des personnes et de l'environnement à l'échec commercial, en passant par la prolifération des armes nucléaires, etc. Ils montrent comment la science et la confiance du public ont été corrompues par l'attrait d'une croissance nucléaire débridée ».La table des matières :
- Le changement climatique : la fonte des glaces et les modèles climatiques
- Le vilain problème des travailleurs de la filière nucléaire
- Les déchets nucléaires
- La prolifération nucléaire
- Les charges sociétales imposées par les accidents nucléaires
- Three Mile Island : un paradoxe non résolu
- L’exposition aux radiations ionisantes est mal comprise
- La « nouvelle » énergie nucléaire : chère, lente et limitée
Le tour de la question en 3 minutes dans cette vidéo de Don't Nuke The Climate de novembre 2023 (dont-nuke-the-climate.org) :
Pour la première fois, dans l’UE, le solaire (9,6 %), l’éolien terrestre (17,1 %) et l’éolien en mer (2,7 %) ont produit plus d’électricité (29,4 %) que les fossiles (26,8 %).
D’autre part, l’ensemble de tous les renouvelables a produit quasiment deux fois plus (48,5 %) que le nucléaire (24,7 %), pour un coût au kilowattheure nettement inférieur et de plus en plus bas.
Pour le détail des différentes sources de production d’électricité, voir www.energy-charts.info/…
À noter que les règles du marché européen de l’électricité donnent la priorité aux renouvelables et au nucléaire par rapport aux fossiles, notamment par le biais de la taxe carbone et par la règle du merit-order utilisée pour le marché spot de l’électricité. Comme les centrales nucléaires sont difficiles ou impossibles à moduler, l’électricité (nucléaire) est parfois vendue à prix très bas et même négatif (par exemple, il est impossible d’arrêter des centrales nucléaires au moment du pic de production solaire, bien qu’il y ait trop d’électricité disponible). En conséquence, les exploitants d’installations photovoltaïques et éoliennes qui vendent l’électricité sur le marché doivent parfois en arrêter une partie pour éviter d’avoir à payer pour écouler leur production.
Plus d’information dans le rapport du groupe de réflexion Amber du 30 juillet 2024 (Wind and solar overtake EU fossil fuels in the first half of 2024).
Par des lycéens français, lettre au président et aux députés français (après l’élection des 577 députés du 7 juillet 2024).
Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés,
En ce jour des résultats du bac, une des portes d’entrée vers le monde professionnel, nous vous interpellons. Le monde que vous construisez aujourd’hui sera le nôtre demain, mais ce n’est pas celui dont nous voulons.
Nous refusons. Nous refusons que le modèle économique dominant nous oblige à faire l’impasse sur tout débat à l’heure du dérèglement climatique. Nous refusons un modèle énergétique nucléaire fondé sur le risque. Le risque de ne plus disposer d’assez d’eau dans nos rivières pour refroidir les réacteurs. Le risque d’enfouir des déchets qui, dans 150 000 ans, seront peut-être redécouverts par des êtres humains ou non humains, malgré tous les signes affichant « danger » qui ne seront alors pas forcément compris.
Nous refusons, enfin, le risque d’une catastrophe, si inconcevable semble-t-on vouloir croire. Une catastrophe qui, au vu de l’état des centrales nucléaires françaises, au vu de la situation géopolitique mondiale et de l’ampleur grandissante des catastrophes climatiques, n’est pas irréaliste, loin de là.
Nous refusons un modèle colonialiste : le Niger a contribué au développement de la puissance nucléaire française, mais 85 % des Nigériens n’ont toujours pas accès à l’électricité.
Nous refusons cette novlangue qui nous dit que le nucléaire est bon pour le climat. La construction d’une centrale est de toute façon 1 000 fois trop lente en comparaison de la vitesse et de l’ampleur du dérèglement climatique.
LIRE la suite (sur le site de Reporterre).
Par Lawrence S. Wittner
Bien que le nouveau film populaire de Netflix, Einstein et la bombe, prétende raconter l’histoire du rapport du grand physicien aux armes nucléaires, ce film ignore le rôle vital qu’il a joué en mobilisant le monde contre la menace nucléaire […]
Francis Leboutte, ingénieur civil
La filière de production d’électricité nucléaire comporte de nombreuses étapes dont la plupart nécessitent beaucoup d’énergie d’origine fossile et donc émettent des gaz à effet de serre (GES), principalement : extraction du minerai, broyage, raffinage, enrichissement de l’uranium, fabrication des barres de combustible, construction et démantèlement des centrales, conditionnement et stockage des déchets.
Le nucléaire génère environ huit fois plus de GES que l’éolien par unité d’énergie produite (par kWh – kilowattheure). C’est là une affirmation étayée mais aussi minimale, car, pour plusieurs étapes de la filière nucléaire, les données ne sont pas disponibles ou incertaines : enrichissement, démantèlement et gestion des déchets pendant plusieurs centaines de milliers d’années.
Pour l’enrichissement de l’uranium, l’industrie nucléaire mondiale consomme annuellement 150 000 tonnes de fluor et de chlore qui peuvent constituer des GES dont le potentiel de réchauffement climatique est beaucoup plus grand que celui du gaz carbonique (CO2). Que deviennent-ils ? Quelle proportion est relâchée dans l’atmosphère ? Il n’existe pas de données accessibles pour répondre à ces questions […]
Par Kate Brown, professeure d’histoire au département Science, technologie et société du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Traduction et notes : Liège-Décroissance.
En 1987, un an après l’accident de Tchernobyl, l’association étasunienne de radioprotection (US Health Physics Society) s’est réunie à Columbia, dans le Maryland. Les professionnels de la radioprotection sont des scientifiques chargés de la protection radiologique dans les centrales nucléaires, les usines d’armement nucléaire et les hôpitaux. Ils sont sollicités en cas d’accident nucléaire. L’orateur principal de la conférence était un représentant du ministère étasunien de l’Énergie (United States Department of Energy – DOE) ; le titre de son intervention s’inspirait d’une analogie sportive : « Radiation : L’attaque et la défense ». Passant des métaphores à la géopolitique, l’orateur a annoncé à la salle des professionnels du nucléaire que son discours équivalait à « la ligne du parti ». La plus grande menace pour les industries nucléaires, a-t-il dit aux professionnels réunis, n’est pas la multiplication des catastrophes comme celles de Tchernobyl et de Three Mile Island, mais les poursuites judiciaires […]
L’affirmation selon laquelle Tchernobyl a été « la pire catastrophe [nucléaire] de l’histoire de l’humanité » et que seules cinquante-quatre personnes sont mortes est utilisée pour justifier la poursuite de la construction de centrales nucléaires. Ce chiffre, publié dans des documents respectables produits par des agences des Nations unies, est souvent cité, mais il est manifestement erroné […]. Officieusement, les autorités ukrainiennes avancent le chiffre de 150 000 morts. Ce chiffre ne concerne que l’Ukraine, et non la Russie ou le Belarus, où 70 % des retombées de Tchernobyl ont atterri […]
Par Thomas Stuart Kirkland et Christiana Mauro, reporters indépendants
En écoutant l’Alliance nucléaire, forte de 14 pays de l’UE, qui a fait pression pour que l’énergie nucléaire soit labellisée verte et souhaite désormais la voir traitée de la même manière que les autres énergies renouvelables, cela signifie que tout est permis.
La Commission européenne, sous la présidence d’Ursula von der Leyen, a officiellement déclaré la politique climatique comme sa priorité numéro un. Mais fin août, au Tribunal européen de Luxembourg, marque la conclusion de la première phase de l’un des trois procès contre la Commission européenne visant un élément clé de la législation européenne du Green Deal. Ces poursuites n’ont pas été intentées par des opposants à la politique d’atténuation du changement climatique, mais par ceux, dont l’Autriche et un certain nombre de groupes environnementaux, qui souhaitent sauver la législation de ce qu’ils considèrent comme une compromission fatale. Le plaidoyer dans ces affaires vise à abroger la loi déléguée complémentaire sur le climat (CCDA), en vigueur depuis janvier dernier. Celui-ci complète le Règlement Taxonomie, une liste d’activités économiques considérées comme durables et donc éligibles aux investissements verts, pour inclure, étonnamment, le gaz naturel et l’énergie nucléaire.
Qu’est-ce qui a conduit à cette situation, dans laquelle l’exécutif européen, apparemment déterminé à réaliser son plan « Fit by 55 » visant à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, se retrouve contesté sur sa législation verte phare par l’un de ses propres États membres ? La réponse volontiers fournie par les critiques est qu’il s’agit d’une réponse appropriée à l’un des triomphes les plus remarquables du greenwashing imposé au public. L’inclusion du gaz et du nucléaire, disent-ils, viole tout l’objectif du règlement sur la taxonomie.
LIRE la suite sur L'Observatoire de l'Europe.
Par Allison Macfarlane, directrice de l’École des politiques publiques et des affaires mondiales de l’Université de la Colombie-Britannique et ancienne présidente de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (21 juillet 2023). Traduction et notes : Liège-Décroissance.
Depuis qu’Oppenheimer a commencé à exploiter la puissance de l’atome, d’abord comme arme de guerre, puis comme moyen de production d’énergie à des fins pacifiques, l’énergie nucléaire est à la fois porteuse de promesses et de périls. Alors que les grandes centrales nucléaires peinent à rivaliser avec les énergies renouvelables et le gaz naturel du point de vue de la rentabilité, les petits réacteurs modulaires (SMR) promettent de sauver la filière de l’énergie nucléaire. Ces dernières années, les investisseurs, les gouvernements nationaux et les médias ont accordé une grande attention aux petits réacteurs nucléaires modulaires, qu’ils considèrent comme la solution aux coûts et aux longs délais de construction des centrales nucléaires traditionnelles, ainsi qu’aux inconvénients esthétiques et d’emprise au sol des énergies renouvelables. En explorant les défis auxquels est confrontée la technologie des petits réacteurs modulaires, je démontrerai que cette résurgence de l’énergie nucléaire relève de l’imagination populaire, plutôt que de la concrétisation d’une véritable innovation technologique […]
Avec le film de Christopher Nolan, une nouvelle génération d’Américains découvre J. Robert Oppenheimer et le projet Manhattan. Seulement, comme leurs parents, ils n’entendront pas parler de la manière dont les dirigeants étasuniens ont sciemment risqué et porté atteinte à la santé de leurs concitoyens au nom de la guerre. Ma communauté et moi-même sommes à nouveau laissées pour compte.
La région du sud du Nouveau-Mexique où s’est déroulé l’essai Trinity n’était pas, contrairement à ce que l’on raconte, une étendue de terre inhabitée et désolée. Plus de 13 000 personnes vivaient dans un rayon de 80 km. Beaucoup de ces enfants, femmes et hommes n’ont pas été prévenus avant ou après le test. Des témoins oculaires m’ont dit qu’ils croyaient vivre la fin du monde. Lors de l’explosion, ils n’ont pas eu de pensées profondes pour la Bhagavad Gita, comme Oppenheimer. Beaucoup se sont simplement agenouillés et ont récité l’Ave Maria en espagnol.
Pendant les jours qui ont suivi, disent-ils, des cendres sont tombées du ciel, contaminées par 4,5 kg de plutonium. Une étude réalisée en 2010 par les Centres de contrôle et de prévention des maladies a révélé qu’après l’essai, les niveaux de radiation à proximité de certaines maisons de la région ont atteint « près de 10 000 fois ce qui est actuellement autorisé dans les zones publiques ».
– LIRE la suite.
– Lire aussi :
– Les cobayes du projet Manhattan par Pierre Ropert (radiofrance, juillet 2023).
– Les cobayes humains du plutonium par Robert Bell (La Recherche, 1995).
– Oppenheimer au risque de la déréalisation de l'hubris atomique par Benoît Pelopidas, le 26 septembre 2023.Photo : l’essai Trinity (premier essai d'une arme nucléaire, le 16 juillet 1945, près de la ville d’Alamogordo dans l’État du Nouveau-Mexique).
Un article de Stephanie Cooke publié le 28 juillet 2023 sur le site web de FORTUNE (!). Traduction et notes : Liège-Décroissance.
Depuis le début du millénaire, au moins 50 milliards de dollars ont été dépensés dans un effort frénétique pour créer un nouvel âge d’or de l’énergie nucléaire aux États-Unis. Des milliards supplémentaires sont consacrés à un effort encore plus désespéré pour lancer de petits réacteurs, censés être des alternatives plus sûres et moins chères que les versions de taille éléphantesque d’antan. La majeure partie de l’argent provient des contribuables et des usagers, et s’accompagne d’une avalanche de campagnes de relations publiques qui rivalise avec la campagne « Atomes pour la paix » des années 1950, avec ses affirmations selon lesquelles l’électricité deviendrait « si bon marché que ce ne sera plus la peine d'installer des compteurs » (Too cheap to meter) […]
LIRE (PDF, 2 pages)
Iter, le futur réacteur international, se veut la vitrine de la fusion nucléaire, dont les qualités, selon ses promoteurs, surpassent celles de la fission, en usage dans les centrales classiques. Enquête au cœur d’un projet démesuré, aux conséquences sanitaires et environnementales désastreuses.
- Le futur réacteur de fusion nucléaire Iter, dans les Bouches-du-Rhône, consommera autant d’énergie qu’il en produira. Ce projet immense est aussi bien plus coûteux que prévu : 44 milliards d’euros.
- Présenté comme un projet « propre » qui contribuera à la lutte contre le changement climatique, le futur réacteur nucléaire Iter nécessite pourtant quantité de métaux polluants ou cancérogènes, et produira de nombreux déchets radioactifs.
- Incendie, risque sismique, étanchéité des composants… Plusieurs dangers pourraient solder le projet Iter par un échec. L’avenir de la fusion nucléaire en serait quand même protégé, tant les États et les magnats de l’industrie de la tech ou de l’énergie financent des recherches et des projets.
– Une enquête à lire sur Reporterre, par Celia Izoard, le 16 juin 2021.
– Sur Iter, lire le livre de Isabelle Bourboulon, Soleil trompeur, Iter ou le fantasme de l’énergie illimitée.
Vous pouvez consulter tous les articles présents dans cette partie du site consacrée au nucléaire (ceux ci-dessus et d’autres) via ce répertoire (les articles et les rapports y sont classés par thème).
BELRAD
« L'institut de radioprotection BELRAD
a été créé en 1990. C'est une organisation indépendante non gouvernementale. L'institut a été créé par le professeur Vasily Borisovich Nesterenko, membre de l'Académie Nationale des Sciences du Belarus, et docteur en Sciences ».
CRIIRAD
« La CRIIRAD est une association dont l’objectif est d’informer la population sur les risques liés à la radioactivité et ses impacts sur la santé et l’environnement […] Face à la désinformation et à la fabrique de l’ignorance, la CRIIRAD se place en contre-pouvoir et en lanceur d’alerte ».
Enfants de Tchernobyl Belarus (ETB)
Fukushima
« Un blog consacré entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde ». Pierre Fetet.
Info Nucléaire
Le site de Mathias Goldstein.
La Gazette Nucléaire
Publication du Groupement de Scientifiques pour l'Information sur l'Énergie Nucléaire (GSIEN).
IPPNW
Association des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire.