Liège-Décroissance
Liège-Décroissance
COVID-19 mRNA Vaccines : Lessons Learned from the
Registrational Trials and Global Vaccination Campaign
M. Nathaniel Mead – Stephanie Seneff – Russ Wolfinger – Jessica Rose – Kris Denhaerynck – Steve Kirsch – Peter A. McCullough
Le 24 janvier 2024 – doi.org/10.7759/cureus.52876
Résumé et conclusions
(l’article complet comporte 38 pages et 293 références)
Traduction et notes : Liège-Décroissance (www.liege.decroissance.be/covid)
Résumé
Notre compréhension de la vaccination COVID-19 et de son impact sur la santé et la mortalité a considérablement évolué depuis les premières administrations des vaccins. Les rapports publiés sur les premiers essais randomisés[1] de la phase 3 ont conclu que les vaccins COVID-19 à ARNm pouvaient réduire considérablement les symptômes de la maladie. Entre-temps, des problèmes liés aux méthodes, à l’exécution et aux rapports de ces essais essentiels sont apparus. Une nouvelle analyse des données de l’essai Pfizer a mis en évidence des augmentations statistiquement significatives des événements indésirables graves (EIG[2]) dans le groupe vacciné. De nombreux EIG ont été identifiés à la suite de l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA)[3], notamment des décès, des cancers, des événements cardiaques et divers troubles auto-immuns, hématologiques, reproductifs et neurologiques. En outre, ces produits n’ont jamais fait l’objet de tests de sécurité et de toxicologie adéquats, conformément aux normes scientifiques précédemment établies. Parmi les autres sujets majeurs abordés dans cette revue de la littérature figurent les analyses publiées des dommages graves causés à l’homme, les problèmes de contrôle de la qualité et les impuretés liées au processus de fabrication, les mécanismes sous-jacents aux effets indésirables (EI)[4], la base immunologique de l’inefficacité des vaccins et les tendances de la mortalité basées sur les données des essais cliniques. Le déséquilibre risque-bénéfice étayé par les données disponibles à ce jour contre-indique de nouvelles injections de rappel et suggère qu’au minimum, les injections d’ARNm devraient être retirées du programme de vaccination des enfants jusqu’à ce que des études de sécurité et de toxicologie appropriées soient menées. L’approbation par l’agence fédérale des vaccins COVID-19 à ARNm sur la base d’une couverture générale de la population n’est pas étayée par une évaluation honnête de toutes les données pertinentes et par une prise en compte adéquate des risques par rapport aux avantages. Compte tenu des effets secondaires importants et bien documentés et du rapport inacceptable entre les dommages et les bénéfices, nous demandons instamment aux gouvernements d’approuver un moratoire mondial sur les produits à ARNm modifiés jusqu’à ce que toutes les questions pertinentes relatives à la causalité, à l’ADN résiduel[5] et à la production de protéines aberrantes[6] aient trouvé une réponse.
Conclusions
Une évaluation soigneuse et objective de la sécurité du produit COVID-19 à ARNm est cruciale pour le respect des normes éthiques et la prise de décision fondée sur des données probantes. Notre analyse de la littérature à propos des essais cliniques et des suites de l’EUA permet de comprendre comment ces vaccins génétiques ont pu être mis sur le marché. Dans le contexte des deux[7] essais clés, la sécurité n’a jamais été évaluée d’une manière conforme aux normes scientifiques précédemment établies, que ce soit pour les vaccins ou pour les PTG[8] qui sont la classe exacte de ces produits à ARNm. De nombreux résultats clés des essais ont été soit mal rapportés, soit entièrement omis dans les rapports publiés. La FDA[9] et les fabricants de vaccins ont contourné les protocoles habituels de tests de sécurité et les exigences toxicologiques, et l’arrêt prématuré des deux essais a empêché toute évaluation impartiale des effets secondaires potentiels en raison d’un délai insuffisant pour faire une évaluation correcte. Ce n’est qu’après l’EUA que les graves conséquences biologiques de l’interruption des essais sont devenues évidentes, de nombreux effets secondaires cardiovasculaires, neurologiques, reproductifs, hématologiques, cancéreux et auto-immuns ayant été identifiés et publiés dans la littérature médicale évaluée par les pairs. En outre, les vaccins COVID-19 à ARNm produits par le « procédé 1 »[10] évalués lors des essais n’étaient pas identiques à ceux finalement distribués dans le monde entier ; tous les produits COVID-19 à ARNm mis à la disposition du public ont été produits par le « procédé 2 » et il a été démontré qu’ils présentaient des degrés divers de contamination par de l’ADN. Le fait que les autorités compétentes n’aient pas divulgué jusqu’à présent les impuretés liées au processus (par exemple, le SV40[11]) a encore accru les préoccupations concernant la sécurité et la surveillance du contrôle de la qualité des processus de fabrication des vaccins ARNm.
Depuis le début de l’année 2021, la surmortalité, les événements cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et d’autres EIG ont souvent été attribués à tort au COVID-19 plutôt qu’aux vaccinations COVID-19 à ARNm. L’attribution erronée des EIG au COVID-19 est souvent due à l’amplification des effets indésirables lorsque les injections d’ARNm sont suivies d’une infection par un sous-variant du SARS-CoV-2. Les dommages causés par les produits à ARNm se superposent à la fois aux PACS[12] et à la maladie aiguë sévère du COVID-19, occultant souvent les contributions étiologiques des vaccins. Les injections de rappel semblent provoquer un dysfonctionnement immunitaire, contribuant ainsi paradoxalement à accroître la propension aux infections par le SARS-CoV-2 avec les doses successives. Pour la grande majorité des adultes de moins de 50 ans, les avantages perçus des injections de rappel d’ARNm sont largement compensés par leurs inconvénients potentiels, qui peuvent être invalidants ou mettre la vie en danger. Les dommages potentiels pour les adultes plus âgés semblent également excessifs. Compte tenu des effets secondaires bien documentés et du rapport inacceptable entre les dommages et les bénéfices, nous demandons instamment aux gouvernements d’approuver et d’appliquer un moratoire mondial sur ces produits à base d’ARNm modifiés jusqu’à ce que toutes les questions pertinentes concernant la causalité, l’ADN résiduel et la production de protéines aberrantes aient trouvé une réponse.
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[1]Essais cliniques contrôlés randomisés en double aveugle exactement : dans un essai clinique contrôlé, il y a deux groupes de personnes (parfois plus), le premier groupe reçoit le traitement étudié (un « vaccin » à ARNm dans ce cas), le deuxième reçoit un traitement existant ou un placebo (un placebo dans ce cas). L’essai est randomisé lorsque les groupes sont constitués par tirage au sort. En double aveugle : les patients et les soignants ne connaissent pas le contenu du produit injecté.
[2]EIG : événements indésirables graves. En anglais : SAEs, serious adverse events.
[3] En anglais : EUA, Emergency Use Authorization. Dans l’UE, il s’agit de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle par l’EMA (Agence européenne des médicaments) instaurée pour les vaccins COVID-19, pour « raccourcir considérablement les délais normaux d’évaluation » selon la Commission européenne – en clair, ne pas attendre la fin de la phase 3 des essais cliniques. Toujours selon la Commission, « Ils [les vaccins COVID-19 à ARNm] respecteront néanmoins les mêmes normes élevées que tous les autres vaccins ». L’approbation a donc été donnée au bout de quelques mois au lieu de 10 à 15 ans, la durée habituelle des essais cliniques. Comment les « normes élevées » sont-elles rencontrées dans ces conditions, la Commission ne le dit pas…
[4] En anglais : AEs, adverse events.
[5] De l’ADN présent dans le vaccin suite au procédé de fabrication.
[6] Le principe de vaccin COVID-19 à ARNm est de faire de nos cellules des usines à fabriquer de la protéine Spike du virus (en fait pas tout à fait la même) afin que notre système immunitaire génère des anticorps devant nous protéger de l’infection. Cependant, on a observé sur des souris que le produit à ARNm générait d’autres protéines, non intentionnelles, hors cible, qui selon Mulroney et autres ont « un énorme potentiel de nuisance », en particulier en induisant des maladies auto-immunes ce qui semble être confirmé par la figure ci-dessous. D’autre part, la toxicité de la protéine Spike elle-même est de plus en plus évidente (‘Spikeopathy’ : COVID-19 Spike Protein Is Pathogenic, from Both Virus and Vaccine mRNA, https://www.mdpi.com/2227-9059/11/8/2287).
[7] Les deux essais randomisés de Pfizer-BioNTech et Moderna Inc.
[8]PTG : produits de thérapie génique. En anglais : GTPs, gene therapy products.
[9] FDA : Food and Drug Administration, USA. L’agence fédérale des produits alimentaires et médicamenteux.
[10] Le procédé de production du vaccin utilisé pour la production de masse (procédé 2) est une version simplifiée de celui utilisé pour les essais cliniques (procédé 1). Il en résulte, entre autres déficiences, que les lots de vaccins produits à l’aide du procédé 2 présentent une intégrité de l’ARNm significativement réduite.
[11] SV40 : Simian virus 40, un virus trouvé chez le singe rhésus. Le SV40 est un virus à ADN qui est connu pour avoir contaminé des vaccins contre la poliomyélite. Le SV40 est probablement un cofacteur dans la genèse et la progression de tumeurs.
[12] PACS : post-acute COVID-19 syndrome. Syndrome post-COVID-19 aigu.
Une traduction complète de l’article est disponible sur
le blog de Laurent Mucchieli et aussi sur le site de l’AIMSIB.
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Une des figures extraites de l’article
Maladies auto-immunes induites par le vaccin à ARNm
Le VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) est le système étasunien pour l’enregistrement des événements indésirables liés aux vaccins.
Le principe de vaccin COVID-19 à ARNm est de faire de nos cellules des usines à fabriquer de la protéine Spike du virus (en fait pas tout à fait la même) afin que notre système immunitaire génère des anticorps devant nous protéger de l’infection. Cependant, on a observé sur des souris que le produit à ARNm générait d’autres protéines, non intentionnelles, hors cible, qui selon Mulroney et autres ont « un énorme potentiel de nuisance », en particulier en induisant des maladies auto-immunes ce qui semble être confirmé par la figure ci-dessus.
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‘Stunning Act of Scientific Censorship’: Journal Retracts Peer-Reviewed Study Critiquing COVID-19 Vaccine
Ce lundi, la revue Cureus a rétracté le premier article évalué par des pairs qui présente une analyse approfondie des données d’essai du vaccin COVID-19 à ARNm et des dommages consécutifs à l’injection.
Le 28 février 2024 – The Defendrer (childrenshealthdefense.org/…)
[…] Le Dr Peter McCullough, l’un des auteurs de l’article, a qualifié la rétractation d’« acte de censure scientifique incroyable ». Il a déclaré à The Defender : « La revue et ses rédacteurs avaient le droit de rejeter l’article à tout moment au cours du processus d’examen. Après publication, la rétractation d’un article sans justification adéquate constitue une violation des lignes directrices du Comité d’éthique de la publication (COPE) » […]
Le document a été lu plus de 350 000 fois au cours du mois qui a suivi sa publication. En moyenne, un article de Cureus n’est lu qu’environ 2700 fois sur une année entière […]
Peter McCullough a déclaré au Defender :
« Je soupçonne Tim Kersjes [l’éditeur] et Springer Nature d’avoir subi des pressions de la part du puissant complexe biopharmaceutique, composé d’organisations de santé publique, de fabricants de vaccins et d’organismes de réglementation, pour censurer notre article afin d’empêcher la communauté médicale d’obtenir des informations cruciales sur la sécurité des vaccins.
Nous avons rejeté la rétractation, nous avons fait appel et nous signalerons cette action contraire à l’éthique à toutes les autorités compétentes, tout en continuant à publier ailleurs ».
Nathaniel Mead, l’auteur principal de l’article, a déclaré au Defender qu’il craignait depuis le premier jour que la revue ne subisse des pressions pour rétracter l’article […]